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de Annie Ernaux, mise en scène Cécile Backès

scénographie Raymond Sarti

 création : La Comédie de Béthune, Novembre 2018

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crédit photo : Thomas Faverjon

                                     "J’aime imaginer les lignes dramatiques qui sous‑tendent une écriture qui n’a pas été pensée pour le théâtre, conserver la forme littéraire adoptée et suivre au plus près le mouvement de l’écriture" précise Cécile Backès. C’est ce que fait la metteure en scène dans Mémoire de fille, adaptation d’un roman paru en 2016 dans lequel Annie Ernaux revient sur sa première nuit avec un homme, en 1958, à l’âge de 18 ans.

L’onde de choc de cet événement a marqué l’existence de l’écrivaine. Issue d’un milieu modeste, d’abord enseignante puis écrivaine, transfuge de classe, Annie Ernaux n’a eu de cesse de chercher comment écrire à partir de sa vie, son premier matériau. Son travail est celui d’une expérience de la mémoire, d’une immersion de l’écrivain dans le passé pour en retranscrire l’exactitude des sensations éprouvées, des paroles prononcées, des gestes effectués. Écrire la violence du regard des autres, écrire la honte d’être née fille, et enfin, écrire pour ne pas oublier. Dans un va‑et‑vient permanent entre présent et passé, Mémoire de fille interroge la jeune fille qu’elle était, s’appuyant sur des photographies, des lettres écrites à des amies, des souvenirs restés gravés dans sa mémoire… 

 

                                                               Raymond Sarti a créé une scénographie toute en nuances de noirs, dont l'élément central est une grande boîte dont le noir est si intense que tout semble y être aspiré. Autour, se trouvent des lits et des lampes, qui recréent comme l'écho de la colonie de vacances où se situe l'action. L'espace scénique est le lieu où se joue la mémoire, la recherche de ce qui a été vécu, l'écriture. Les objets y ont un rôle singulier : colorés, détaillés, ils sont comme des réminiscences plus nettes que le reste. Je cite Annie Ernaux "-une chambre, une robe, du dentifrice Email Diamant : la mémoire est une folle accessoiriste". Comme des petites ancres dans les méandres des souvenirs, les accessoires scéniques racontent aussi l'époque, le milieu social, et les petites choses du quotidien dans lequel le récit se déploie. 

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texte Annie Ernaux (éditions Gallimard)

version scénique Cécile Backès Margaux Eskenazi 

mise en scène Cécile Backès

 

avec

 Pauline Belle

Jules Churin 

Judith Henry

Simon Pineau

Adeline Vesse

assistanat à la mise en scène Morgane Lory 

scénographie Raymond Sarti 

dramaturgie Guillaume Clayssen

mouvement Marie‑Laure Caradec, Aurélie Mouilhade 

lumière Christian Dubet 

costumes Camille Pénager 

stage costumes Déborah Drian 

maquillage, coiffure Catherine Nicolas 

accessoires Cerise Guyon 

vidéo Quentin Vigier 

musique Joachim Latarjet 

son Tom Ménigault 

régie générale Hugo Hamman 

régie plateau Valentin Dabbadie 

régie son Julien Lamorille 

régie vidéo Virginie Premer 

construction Walter Gonzales - Atelier Triline, Jean-Claude Czarnecka

production Comédie de Béthune – CDN Hauts‑de‑France

coproduction Théâtre de Namur Centre Culturel régional de Belgique soutien Service général de la création artistique Fédération Wallonie‑Bruxelles (Taxe Shelter) ‑ Belgique

participation Jeune Théâtre National
texte publié aux éditions Gallimard, 2016

 

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