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mise en scène Audrey Bonnefoy

 création : Le Palace, Montataire, Novembre 2018

crédit photo : Amin Toulors

                                   O’Yuki est une petite fille solitaire, très entourée… Un père qui ne parle jamais, une belle-mère dont elle ne voulait pas, son ami Victor à la langue bien pendue, le dieu des saisons, une marâtre ou encore des animaux fantastiques qui lui sortent de la tête. Son refuge, est de plonger dans son conte japonais préféré, Les fraises de décembre. Mais à 11 ans il est difficile de faire la part des choses entre le monde imaginaire et la vie réelle. Difficile de vivre sans sa mère, disparue alors qu’elle n’avait que 4 ans. Difficile de supporter une belle-mère qui tente de se faire une place. Alors comment faire pour s’accepter les uns les autres ? Le pouvoir et la force de l’amitié permettront peu à peu à O’Yuki de s’ouvrir et de surmonter les moments difficiles.

 

                                                             Chez la petite O'Yuki, le Japon est d'abord celui de sa maman, Corinne : fascinée par ce pays, elle n'a jamais pu le voir de ses propres yeux. C'est alors dans sa maison qu'elle a construit son voyage. Le décor n'est pas un intérieur traditionnel, mais la projection d'un fantasme du pays, un collage plus ou moins bien renseigné de ce qu'une femme française croit savoir des traditions, de l'architecture, du mode de vie japonais. 

L'espace que Corinne laisse à sa famille, à son mari et à sa fille, fait de ce Japon imaginaire un support pour le deuil. Continuer à vivre dans la maison telle qu'elle l'a laissée devient une manière de penser à elle, de lui rendre hommage quotidiennement ; petit à petit les pièces à vivre se transforment en autel. C'est donc un espace habité par le souvenir que nous découvrons au début de la pièce : il ne laisse pas beaucoup de place aux vivants. 

L'arrivée d'Isabelle, nouvelle compagne du père, vient chambouler cet intérieur : ce qui semblait figé, immuable, va peu à peu se mettre à bouger, à respirer. Les éléments redeviennent mobiles. Tout comme O'Yuki, la maison va petit à petit s'ouvrir pour laisser place à la vie. 

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texte et mise en scène Audrey Bonnefoy

 

avec

Pierre-François Doireau,

Aurélie Messié

Candice Picaud

 

dramaturgie Pauline Thimonnier

collaborateur artistique Philippe Rodriguez-Jorda

scénographie Cerise Guyon assistée de Marine Brosse

création lumière Julien Barrillet

création sonore Eve Ganot

costumes Gwladys Duthil

maquettes et réalisation de certains kimonos  DTMS habilleuses et Manaa La Source

illustrations et communication  Fabienne Huygevelde

administratrice de production Colette Lacrouts

coproductions Le Palace, scène intermédiaire régionale de Montataire (60) ; La Manekine, scène intermédiaire régionale de la Communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte (60) ; Moulins de Chambly - scènes culturelles (60) ; Collectif Jeune Public des Hauts-de-France (59)

soutiens à la création La scène 55 de Mougins ; Le Tas de sable - Ches Panses vertes (80) ; CAL de Clermont de L’Oise (60) ; La Maison des Arts et Loisirs de Laon (02) ; Théâtre Roublot - Pôle marionnette du Val-de-Marne (94) ; Les kimonos du projet sont fabriqués dans le cadre d’ateliers avec les élèves du lycée La Source à Nogent-sur-Marne (94)

soutiens institutionnels  DRAC Hauts-de-France - aide au spectacle vivant ; Région Hauts-de-France - fond de soutien à la création artistique ; Conseil Départemental de l’Oise ; l'Institut International de la Marionnette - Charleville Mezières

 

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