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mise en Scène Mathieu Enderlin

 création : Gonesse, décembre 2018

                                     Trois chercheurs fouillent des archives. Bientôt une étrange présence vient troubler leur étude. Autour d’eux, les papiers, les photographies et les objets, semblent s’animer et leur dire quelque chose. Une porte s’ouvre vers la fantasmagorie... Ce spectacle laissant parler l’évidence du mouvement se rapproche de la danse. Après Cubix, le metteur en scène Mathieu Enderlin poursuit sa recherche autour des formes abstraites en réveillant l’héritage d’un des fondateurs de la marionnette contemporaine, Georges Lafaye. Celui que l’on avait surnommé « l’Einstein de la marionnette » a été le premier à faire du théâtre d’objets, qu’il nommait « théâtre d’animation ». Sur les scènes des cabarets parisiens des années 1950, où il présentait ses numéros, Georges Lafaye, discrètement, révolutionnait la marionnette. Mathieu Enderlin s’approprie les principes de son théâtre, en particulier la technique du « théâtre noir » et son pouvoir d’illusion. Il confie l’interprétation à trois jeunes comédiens marionnettistes issus de l’ESNAM de Charleville-Mézières ou du Théâtre aux Mains Nues. Nourris de l’esprit ludique et de l’humour d’un artiste injustement oublié, le trio crée un spectacle très actuel autour d’un sujet intemporel : le passé, comme appui pour vivre le présent et écrire l’avenir. 

 

                                                             Quels sont les secrets qui se cachent dans le noir du théâtre ? Les secrets, les "trucs", sont au coeur du travail que nous avons mené pour Traces : passer en quelques secondes de la magie du théâtre noir à  la révélation du trivial de la scène. Quand la salle est plongée dans l'obscurité, surgissent des formes lumineuses, qui prennent vie : et quand on rallume la lumière, on découvre qu'elles sont faites de bois et de carton peint. Je lis cette recherche comme un hommage à ce qui fait le sel de nos métiers : fabriquer à partir de peu, des mots, du papier, un peu de technologie aussi, bricoler, pour donner naissance à un spectacle visuel joyeux et inventif. 

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conception et mise en scène Mathieu Enderlin

 

avec

Thomas Cordeiro

Laure Lefort

Mathieu Enderlin

 

assistante à la mise en scène Yasuyo Mochizuki

scénographie Cerise Guyon 

création lumière Célia Idir

Régie : Célia Idir / Mehdi Meskini

productions Théâtre aux Mains Nues

coproductions et soutiens DRAC Île-de-France - Théâtre Sans Toit - Espace périphérique-Parc de La Villette - Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette - Institut International de la Marionnette, dans le cadre de son dispositif d’aide à l’insertion professionnelle des diplômés de l’ESNAM

remerciements à la Bibliothèque nationale de France

 

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Dans le cadre la présentation du spectacle au Théâtre du Mouffetard à paris en Mars 2019, j'ai présenté une exposition dans le hall du théâtre.

J'ai choisi de mettre l'accent sur le jeu avec les mots et les lettres découpées,très utilisés dans le spectacle.

1, 2 - Disparition : John et Marsha est l'une des oeuvres les plus connues de Georges Lafaye. Nous avons essayé de placer cette référence à plusieurs moments du spectacle,  et c'est finalement dans l'exposition que ce trouve cet écho. 

3 - lire relire relier delier delire : installation à partir de mots qui n'apparaissent finalement pas dans le spectacle

4, 5, 6 - Doute, Plongeon, Chute : composition créés à partir des "chutes" de mots qui ont été utilisés en négatif.

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